L'espoir en cas de chute de cheveux - reportage sur une spécialiste de la croissance des cheveux à l'hôpital de Bülach

Une femme de Bülach donne de l'espoir aux personnes qui perdent leurs cheveux : Rapport dans le Zürcher Unterländer du 8 février 2022

De l'espoir en cas de perte de cheveux - le reportage :

Sascha Gerber montre sur son téléphone portable des photos d'un client avec ce qu'elle appelle une couronne de cheveux. Là où, il y a trois mois, il y avait encore une zone complètement dégarnie au milieu, un duvet de cheveux délicat s'est formé entre-temps. Pour la coiffeuse de métier, c'est une sensation. Il y a six mois, Gerber a suivi une formation de spécialiste capillaire auprès de l'entreprise Yelasai et est tombée non seulement sur quelques produits prometteurs, mais aussi sur une philosophie de conseil global aux clients.

"J'étais tellement heureuse de voir le succès de ce premier client", dit la spécialiste en expliquant en quoi consiste un traitement holistique. La première étape consiste en un entretien avec le client, au cours duquel elle obtient des informations sur l'alimentation et le bien-être psychique. "Les cheveux sont examinés en détail, puis je peux faire une recommandation pour la suite du traitement".

Traitement une fois par semaine

Bien sûr, les résultats ne viennent pas du jour au lendemain. Selon le problème capillaire, les clients viennent une fois par semaine pendant trois mois pour un traitement qui comprend des massages à la brosse, un peeling et des enveloppements spéciaux. "De plus, il faut travailler quotidiennement à la maison de manière disciplinée, selon les instructions".

Selon le client, cela signifie des massages à la brosse réguliers, l'application de tonique ou l'utilisation d'huile capillaire. "Toutes ces mesures permettent d'irriguer le cuir chevelu et de stimuler la croissance des cheveux de manière naturelle".

Pour tous les problèmes tels que la chute de cheveux circulaire ou générale, les cheveux clairsemés et la mauvaise pousse des cheveux, il est important non seulement d'appliquer un traitement externe, mais aussi de prendre des produits spéciaux comme Corialith, qui déploient leurs effets grâce aux minéraux et aux oligo-éléments. Sascha Gerber déconseille en outre les shampooings qui contiennent des silicones.

Elle recommande des produits correspondants, adaptés au client et contenant des ingrédients naturels, lors de la première consultation détaillée. "Notre méthode de soin de la peau, du cuir chevelu et des cheveux s'appuie sur les développements et les connaissances de l'enseignement ayurvédique". À[1]cet égard, Gerber parle également de sa propre expérience. "En raison d'une maladie, j'ai subi deux anesthésies en peu de temps et j'ai perdu mes cheveux. Grâce à Corialith, la qualité de mes cheveux s'est beaucoup améliorée".

Petit salon de coiffure à l'hôpital

Sascha Gerber rencontre une toute autre clientèle dans le petit salon de coiffure qui se trouve à l'hôpital de Bülach. Ici, ce sont souvent des patients en soins palliatifs qui passent chez elle. "C'est agréable de pouvoir faire quelque chose de bien pour ces personnes, de leur laver les cheveux, de les brosser ou de leur donner une nouvelle coiffure".

Cette femme de 54 ans est très empathique, elle compatit. "Avec moi, les gens ont aussi le droit de pleurer. Ils savent qu'ils vont bientôt mourir". Si elle a le temps, elle accompagne aussi les patients dans leur chambre après leur visite chez le coiffeur. Elle a vu des clients avec des destins difficiles. "Je souffre aussi avec eux".

Elle est particulièrement touchée lorsqu'un de ses clients décède. "Beaucoup de larmes coulent alors". Malgré tout, elle tient à ce que les peurs puissent être exprimées, à ce qu'elle puisse donner la main aux gens sur leur dernier chemin. "Il y a toujours un ange gardien qui les emmène avec lui, même pour leur dernier voyage". Sascha Gerber n'a pas vécu que de belles choses sur son chemin de vie. "J'ai assisté à de nombreux séminaires sur le thème de la mort et je me suis penchée sur la question de manière intensive".

Elle ajoute que le salon de l'hôpital est ouvert au public. Ainsi, des patients lui demandent parfois s'ils peuvent aussi aller chez elle pour se faire coiffer lorsqu'ils ne sont plus malades. "C'est ainsi que sont nées quelques relations de longue date avec des clients". Pour cette mère de deux filles, le contact avec les gens est ce qu'il y a de plus beau dans son métier. "Il faut avoir de la compréhension pour tout le monde".

Témoignage de Ruth Hafner Dackerman

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Chute et croissance des cheveux Consultation spécialisée YELASAI à Hochfelden et Bülach